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One Year in Toronto
12 décembre 2014

Fin de l'année 2014

Voilà près de deux semaines que je n'ai pas écrit...
Bon, vous me connaissez, et vous savez que la flemme est l'une de mes amies les plus fidèles. Mais il arrive que je n'ai pas toujours des milliers de choses à raconter, comme cela pouvait être le cas en septembre. En tout cas, cet article sera sans doute le dernier de l'année, étant donné que je pars dans six jours rejoindre ma famille, qui vit à Istanbul, pour les fêtes. 

C'est la fin de l'année, et dans mon école, c'est aussi la fin du trimestre. Beaucoup de gens partent : Takehito et Romeo la semaine dernière, Matteo aujourd'hui (mais qui reste encore une semaine à Toronto), Mamed dans 2 semaines, et surtout Regina. Ca me fait vraiment bizarre de voir tout le monde s'en aller comme ça. Chacun rentre dans son pays, alors que moi j'ai décidé de rester un an. Vous allez me dire, des amis je vais en voir partir. Mais Regina c'est différent. Nous sommes arrivées au même moment, et depuis, on ne s'est pas quittées plus de deux jours. C'est celle qui était toujours partante pour m'accompagner n'importe où, par n'importe quelle météo (et Dieu sait qu'ici la météo a un pouvoir incroyable sur nos activités... hum hum). Combien de fois on s'est retrouvées la nuit, sur la place du City Hall (voir mes articles précédents), à grelotter et à refaire le monde. Depuis qu'elle est rentrée à Cancun lundi, elle m'envoie des snapchats d'elle sur la plage, en train de bronzer. Je lui réponds par des photos de mon quartier enseveli sous la neige, ce qui est magnifique en ce moment. Mais on se manque.

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Ah, la neige.
Si il a fait très froid à la mi-novembre, depuis deux jours nous avons beaucoup de neige. En une nuit, je dirais qu'il est tombé une trentaine de centimètres. Le truc, c'est qu'en sortant de chez moi hier matin, je n'avais pas réalisé à QUEL POINT il avait neigé. Au moment où j'ai posé mon pied sur (enfin dans) la neige, je me suis retrouvé avec des bottes blanches. C'est vrai qu'en début d'année, Alma m'avait filé une paire de chaussures de combat spécial neige-hiver-froid-âgedeglace-hypothermie. Mais je ne me les réservais qu'en cas d'urgence. Bon, bah, c'était le cas d'urgence...
J'ai remarqué qu'il neige beaucoup plus chez moi qu'en centre-ville. J'ignore pourquoi. C'est la même altitude partout. Je me rappelle même qu'il y a un mois, mon quartier était complètement blanc, et quand je suis arrivée en ville, il n'y avait absolument rien. Pas un flocon.
Ce n'était pas le cas hier...

 

Bonne chance à nos amis épistolaires : (ce sont des boîtes aux lettres)

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Je trouve que les photos ne montrent pas entièrement l'ampleur qu'a pris la neige. Pour aller à mon arrêt de bus, j'ai mis 10 minutes au lieu de 5. 
J'ai mis quasiment deux heures pour arriver en cours.
Et ce matin, une stalactite m'est tombée sur la tête.
Je résiste comme je peux.

 

 

Je songe sérieusement à acheter une burqa
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Aujourd'hui, j'ai voulu éviter la même erreur que la veille. 
J'ai mis les chaussures du diable.
Je vous poste la photo, qui pour être décrite, ne nécessite pas d'autre mot que :

 

Le sex-appeal

IMG_5266Oui Maman, il est vrai que j'avais dit que jamais je ne porterai de telles choses (moi qui passe l'hiver parisien en Victoria)... Mais voilà, hier, je n'ai pas eu le choix.
Je dois avouer que niveau social, ça n'a pas non plus été trop difficile d'arborer un tel fardeau, puisque la quasi-totalité de la population torontoise possède ce genre de monstre. C'est quelque chose que j'ai remarqué ici, et qui me rappelle Londres ; les gens sont beaucoup moins (voire pas du tout) jugés. Si à Londres, on voit plus des coiffures extravagantes, des piercings partout, des gens excentriques, ici c'est plutôt le côté pratique qui compte. Le canadien est à fond dans le confort, et moins dans l'apparence. Bon, il y a deux mois, j'ai vu une femme porter des sabots dans le métro... Ecoutez, tout est relatif !

 

Facts ;

1) Je crois que Toronto est vraiment l'une des seules villes où on peut voir des panneaux "Falling ice" (que je n'ai pas vu au début, d'où ma rencontre inopinée avec la stalactite)

 

2) Autant en France il y encore quelque temps, toutes les femmes avaient au moins un sac Longchamp, ici c'est Michael Kors le maître. Je vois des sacs Michael Kors partout. Mais alors, partout. C'est vrai qu'ils sont pas mal... (petit message subliminal les amis)

3) Pour les canadiens, la grippe c'est la version froide d'Ebola. Je vois partout des affiches incitant à se faire vacciner. Je suis sérieuse, ici on considère la grippe comme un véritable fléau, et les personnes non-vaccinées sont vues comme des lépreux. Les gens sont terrorrisés dès que quelqu'un éternue à proximité. Pour ceux qui me connaissent, moi et mes mille atchoums, vous imaginez bien que je ne me fais pas que des amis dans le métro...

4) Je me souviens avoir fait l'erreur de dire, il y a peu, qu'à Paris j'allais souvent au Starbucks. Là-dessus, Ekaterina (la russe au caractère décidemment TRES russe) m'est tombée dessus en me disant : "au Starbucks ? Mais pourquoi tu vas au Starbucks à Paris ? C'est stupide, vous avez tellement de bistros !". Haha. Je crois qu'elle n'a jamais bu le pipi chat à 2€20 que certains bistros appellent "café".

5) Quelqu'un m'a fait remarquer il n'y a pas si longtemps que j'ai certaines expressions françaises qui commencent à s'angliciser... Par exemple, c'est vrai que quand je parle des Chutes du Niagara, je dis toujours "Niagara Falls". Bah écoutez, c'est plus court hein...

6) On peut constater dans les réseaux de transport que l'estimation du temps est encore quelque chose de très relatif. Cet après-midi, le panneau affichait le prochain métro dans 1 minute. J'en ai vu défiler dix... Sérieusement, le panneau affiche toujours une minute. Et à chaque fois, je me fais avoir comme une débutante.

5) Il y a beaucoup de SDF à Toronto. Encore plus qu'à Paris, je pense. Le problème est que, si à Paris certains meurent chaque hiver, ici le nombre est multiplié. L'hiver est vraiment rude (et le vent très présent fait baisser le ressenti), et étant donné que les clochards sont systématiquement virés des endroits publics (généralement chauffés), les températures entre -5 et -20 en emportent plus d'un...

6) L'autre jour, j'étais en train de parler en français à Roméo (l'anglais n'étant vraiment pas son point fort), et Edward, mon prof, et passé juste à côté. Je pensais qu'il allait m'engueuler, mais il s'est penché et a dit : "Elle parle aussi vite en français qu'en anglais, c'est désespérant...". Je tiens sûrement ça de mon géniteur, n'est-ce pas Papa ?

7) Enfin, enfin, LES EPONGES. Mes parents m'ont dit qu'en Turquie, il n'y a pas d'éponge. Enfin du moins, pas de bonne éponge. Je tiens à vous dire qu'ici, c'est exactement pareil. Une éponge tient une semaine sans être abîmée. Au bout de deux, c'est une vraie charpie. C'est dingue. Toutes les marques sont comme ça. Je comprends pas, une éponge c'est une éponge.... NON MAMAN, CE N'EST PAS UNE RAISON POUR QUE JE FASSE LA VAISSELLE QUAND JE RENTRERAI A LA MAISON. 



Sur ce, je vous laisse avec deux trois photos de la ville...

 

L'aéroport Billy Bishop (qui dessert essentiellement les vols intérieurs et les vols vers les Etats-Unis) se situe en réalité sur le lac Ontario, et est accessible en une minute trente chrono par bateau. J'ai pris cette photo quand j'ai accompagné Roméo à l'aéroport, depuis la platforme sur laquelle le bateau attend.

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Des joueurs de hockey au City Hall comme les autres... Excepté le fait qu'il était deux heures du matin.

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En rentrant chez moi le soir, je suis souvent gâtée... (bon le soir, le soir, il était tout de même 17h)

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Attention, pure blague du siècle : à l'année prochaine ;) !

 

 

 

 

 

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