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One Year in Toronto
24 mai 2015

New York

Le week-end dernier, je suis partie 4 jours à New York. En trente pays visités, je n'avais jamais mis les pieds aux Etats-Unis, donc cela aurait été un peu con que je passe un an si près de la Grosse Pomme et que je n'y mette pas les pieds.

Ah, New York... La Grosse Pomme, la ville qui ne dort jamais, la ville debout. Bref, le rêve américain et ville du centre du monde.

C'est les mots que j'avais en tête dans la file d'attente à l'aéroport de Toronto. Mais la réalité s'est vite chargée de me ramener sur terre. En effet, dans la salle des douanes (qui était au Canada et pas aux Etats-Unis), une charmante dame (non je déconne) m'a obligée à éteindre mon téléphone portable avant de me tendre le papier de déclaration pour entrer sur le territoire. Nom, prénom, nationalité, durée du séjour, êtes-vous un terroriste et avez-vous l'intention de commettre un attentat sur le sol américain ou bien avez-vous des fruits et légumes dans vos baggages.... le blabla ricain. Mais c'est en fin de compte du VRAI blabla.
Il se trouve qu'en écrivant que non, je n'étais pas une kamikaze, j'ai ommis de déclarer que j'avais une pomme dans mon sac. Et là, c'était pour les autorités comme si j'avas caché un gâteau aux explosifs. En "découvrant" ma pomme (qui en plus n'avait pas d'étiquette ce qui l'a mis hors de lui), le type a commencé à m'engueuler, à me dire que j'avais fait une fausse déclaration envers les Etats-Unis d'Amérique, que j'allais devoir payer 300 dollars, etc... J'ai décidé de faire ce que j'avais fait la dernière fois que j'ai eu de sérieux ennuis avec les autorités Nord-Américaines (à savoir : traverser le passage piéton alors que le bonhomme était rouge). J'ai sorti mon plus bel accent français. "Heu, pliz esskuz mi, ay ame véri sori. Ay côme pliteli forgotte tou diklère ite !" (Note: ça marche très bien).
Et voici donc comment j'ai échappé aux autorités américaines.
Bon en vrai j'ai flippé ma race mais ça faisait stylé de le dire comme ça.

Le vol Toronto-New York est l'un des plus beaux que j'ai pu voir. Et pourtant, j'ai eu le droit à une visite guidée du Yémen depuis le ciel.
Mais je vous promets, c'était magnifique. Nous avons tournoyé au dessus de Toronto pendant une dizaine de minutes, puis volé en direction du lac Ontario en passant près de la CN Tower, avant d'atteindre les chutes du Niagara (visibles depuis le ciel, et oui...), puis des paysages de petites collines ou quelques nuages se plaquaient en fond de vallée. Mais le clou du spectacle fut l'arrivée à New York. De loin, nous avons commencé à apercevoir la ville, puis le pilote s'est dirigé vers les Hamptons (maintenant que j'ai vu à quoi ça ressemble j'ai décidé que j'achèterai une maison de vacances là-bas. Quand j'aurai plein de thunes.) que nous avons remontés avant d'arriver au dessus de New York même. Et là... on a carrément survolé Manhattan, Central Parl,ce qui nous donnait l'impression de frôler les gratte-ciels. Magique.

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J'ai séjourné dans une auberge de jeunesse située dans l'Upper West Side (nord ouest de Manhattan) que je recommenderais à tout le monde (sauf aux geeks, car le wifi était pour le coup vraiment merdique). Super bien située (à l'intersection de Amsterdam Avenue et la 103rd Avenue, pour ceux qui connaissent ?), entre deux stations de métro, à 10 minutes de Times Square et moins de 10minutes de Central Park, le tout pour pas très cher et une ambiance sympa. 
(Pour les intéressés c'est "HI New York Hostel")

Après avoir déposé mon sac (parce que OUI, j'ai réussi à partir sans une valise de 130kg) à l'auberge, j'ai marché jusqu'à Central Park d'un pas décidé, mon sac à dos sur le dos (bah oui Morgane, un sac à dos c'est forcément sur le dos. T'es un peu conne parfois). J'ai déambulé dans le parc pendant presque deux heures, profitant de l'endroit. J'ai même savouré ma première glace de 2015 (et depuis août dernier, d'ailleurs) car ce jour-là était magnifique : un ciel bleu de A à Z et presque 30 degrés. 

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Après ça, j'ai continué à marcher dans la ville, dans les alentours de Soho, Little Italy et Chinatown. C'était sympa, mais j'avais en tête quelque chose de plus typique, alors qu'au final j'avais juste l'impression d'être dans le 13ème arrondissement. Parce que oui, il faut que je vous parle de ça. New York est infesté (infestée ? C'est une fille, New York ?) de FRANCAIS. Partout, partout, partout. Je vous jure. J'ai entendu plus de français que d'espagnol. Même à Londres il n'y a pas autant de français. Je ne m'y attendais pas du tout. Ajoutez à ça les trois-quatre québécois que j'ai pu entendre, et c'est bon, j'étais comme à la maison. 

Bref. J'ai pris le métro jusqu'à Grand Central parce qu'on m'avait dit que c'était quand même un endroit sympa, et je n'ai pas été déçue. J'ai continué à déambuler dans la ville sous une chaleur écrasante (pour mon plus grand plaisir) jusqu'à ce que j'arrive vers Ground Zero.
Je trouve honnêtement que le mémorial est parfait. Pour la première fois, les Américains n'ont pas fait dans l'exagération, dans le too-much. Deux bassins carrés, aux endroits des deux défuntes tours, se côtoient. Noires, avec les noms des victimes gravés dessus. Des arbres et des plantes entourent la zone, et on peut trouver quelques fleurs glissées dans les gravures. Le soleil tapait, et pourtant la pierre des bassins (ou le granite, je sais pas vraiment en quoi c'est fait) restait froide. J'ignore si cela est fait exprès.
J'ai été en revanche choquée par les nombreuses personnes qui prenaient des selfies en riant et en faisait des signes avec les doigts en mode "aww Ground Zero c'est trop kawaii quoi". Sérieux, il y avait vraiment des gens comme ça.

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Après ça, je dois avouer que j'étais un peu déprimée, et j'ai décidé d'aller me promener le long des quais. Bon, je sais pas si on appelle ça des quais, mais après avoir passé 8 ans à Paris, pour moi tout ce qui est au bord de l'eau, ce sont des quais. C'était très chouette, plutôt calme (enfin, vu qu'on parle de New York tout est relatif) et j'ai finalement vu la statue de la Liberté pour la première fois. 

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Et pour bien finir la journée, je me sens rendue à Times Square (où je suis retournée chaque jour jusqu'à ce que je quitte la ville). Je suis arrivée en fin d'après-midi, et j'ai au début été un tout petit peu déçue. Mais j'étais un peu patraque, j'avais la migraine (manque de sommeil plus l'agitation incroyable de la ville). Je suis allée acheter une aspirine (et un nécessaire de trousse de toilette puisque j'avais oublié la mienne pourtant posée en évidence sur mon sac au départ). Je suis retournée à Times Square. Et bien sans migraine et avec un peu plus d'énergie, c'est là que je me suis rendue compte à quel point c'est sympa. Certes, il n'y a pas beaucoup de New Yorkais. Certes, il y a des mexicaines déguisées en Minnie qui essayent d'avoir des pourboires de 10$. Il y a aussi un cow boy à poil au milieu des voitures. Mais tous ces écrans, toute cette ambiance, surtout après le coucher du soleil, c'est vraiment magique. On a l'impression que tout le mond est heureux d'être ici, et pour le coup, on se sent vraiment au centre du monde.

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Ainsi s'achevait ma première journée à New York : fatiguante, mais riche.

Le lendemain matin, je me suis réveillée et j'ai pris le métro jusqu'à Wall Street. Entre nous, la finance, j'en ai rien à faire. Les banques, ça me passe au dessus de la tête. Et la dernière fois que j'ai eu rendez-vous avec mon banquier, j'ai compris à peu près 30% de ce qu'il me disait. Mais j'avais envie de passer à Wall Street parce que ça reste tout de même un symbole New Yorkais, un symbole aussi de l'économie du pays. Non je déconne, je voulais juste voir si Leonardo était dans le coin.

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Après ça, j'ai encore marché jusqu'au siège de l'ONU. Encore une fois, rien de spécial à déclarer, mais c'est un lieu important que je voulais voir. A propos de marcher, je tiens à remercier ma paire de Nike air force qui m'ont fidèlement accompagnée pendant ces quatre jours de marche et ne m'ont pas donnée une seule ampoule. 

J'ai continué à marcher non c'est pas vrai cette fois-ci j'ai pris le métro jusqu'à Brooklyn Bridge. En le voyant, je me suis dit "ah, ce n'est que ça ?". Puis en m'approchant, je me suis tue. C'est vraiment canon en fait. Non seulement toutes les cordes qui entourent le pont donnent un effet sacrément stylé, mais la vue sur Manhattan est vraiment top. Par contre, c'est blindé, le chemin est assez serré et j'ai assisté à 3 accidents de vélo sur toute la traversée du pont.

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La veille, j'avais reçu un message d'une de mes amies en France me disant qu'elle débarquait à New York le jour même. Impensable !
Je suis donc allée la retrouver, après presque un an sans l'avoir vue, et étant donné que c'était sa quatrième fois à NY, elle s'est improvisée guide. On est arrivées à Bryant Park au coucher du soleil et je suis tombée amoureuse de cet endroit. Un hot dog à la main, dans un petit parc entouré de buildings à deux pas de l'Empire State et en face d'une pièce de théâtre improvisée à l'air libre, c'était parfait. Une soirée estivale parfaite.

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Le troisième jour fut le jour des musées.
J'ai été agréablement surprise par le MoMA, mais un peu déçue par le Metropolitan. Mais commençons avec le MoMA.
Le Museum of Modern Art, est donc, comme son nom l'indique, le musée d'art moderne. Je dois vous avouer qu'au début, j'y suis surtout allée pour me marrer. Mais finalement, j'ai vraiment trouvé ça bien. Au premier étage il y avait une expo sur Björk. La première salle était plongée dans l'obscurité, et on aurait dit que les murs étaient faits avec des tapis enroulés (ce qui je pense, était vraiment le cas). Puis la dernière vidéo de Björk a été diffusée à cheval sur deux écrans opposés, et le son variait entre chaque écran. La deuxième salle, quand à elle, était toujours dans le même style, à diffuser les clips les plus étranges, mais était bien mieux parce qu'il y avait des sortes de canapé-lits partout. On a comaté 10 minutes dessus.

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Cela faisait deux jours que je me nourrissais exclusivement de hot dogs et de kebabs, alors quand on a vu le plateau de fromage à 12$ du restaurant à la terrasse du musée, j'ai pu voir dans les yeux d'Irshana la même étincelle qui brillait sûrement aussi dans mes yeux. Cela faisait des mois que je n'avais pas mangé de vrai fromage. Si les gens peuvent parfois avoir des doutes sur ma nationalité (on pense souvent que je suis brésilienne... allez savoir pourquoi), alors là je suis redevenue, le temps d'un repas, une bonne grosse franchouillarde.

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Après le déjeuner, on a marché jusqu'au Metropolitan, qui se situe dans l'Upper East Side (quartier huppé au nord est, près de Central Park).
Sur le chemin, nous sommes passées devant un magnifique bâtiment, au bord de Central Park, arborant un drapeau français. On a d'abord pensé que c'était l'ambassade, mais après être entrées sans aucun contrôle de sécurité on a trouvé ça un poil moins plausible. Il s'agissait en fait d'un centre culturel relié à l'ambassade de France.

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Direction le Metropolitan, ou le "Met", comme disent les New Yorkais (ah ouaiiiis).
Le musée est très beau, rien à redire. Je voulais voir deux parties : l'Egypte antique, et les arts de l'Islam (forcée via whatsapp par ma mère). Je m'attendais à quelque chose de fabuleux pour l'Egypte, mais comme je le disais plus haut, j'ai été un peu déçue. Je trouvais que le British Museum à Londres avait de plus belles pièces, plus variées, et surtout des momies. Le point positif, en revanche, c'est qu'ils ont une collection de bijoux égyptien impressionante (et Osiris sait à quel point j'aime les bijoux). Oui, j'ai dit Osiris. Je m'adapte à mon environnement, les gars.

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Le dernier jour, dimanche, je me suis levée tôt et j'ai décidé d'aller prendre le Staten Island Ferry. Plutôt que de prendre le bateau pour aller sur Ellis Island (là où se situe la statue de la Liberté), j'ai choisi cette option car je n'étais pas attirée plus que ça à l'idée de la voir, mais étant un symbole je me sentais un peu obligée d'aller la voir de plus près. Le Staten Island Ferry est gratuit, et sa traversée permet d'admirer la statue. Malheureusement, ce matin-là était très brumeux, et je soupçonne aussi la pollution. Voyez plutôt par vous-même.

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J'ai ensuite rejoint Irshana et nous sommes allées à l'église.
Oui, oui.

Bon allez j'arrête de faire la fille pieuse. Nous sommes allées voir un gospel.
Ca a été complètement différent de ce que nous imaginions. Il n'y avait pas que des noirs, en longue robe, et une église blindée. Non, c'était très différent. Mais c'était super.
La chorale était formée de noirs, de blancs, et même d'asiatiques. J'ai rarement eu l'occasion d'entendre de telles voix en vrai, j'en avais des frissons. Au début, la révérende (oui, c'était une femme) a demandé à chacun dans l'église de se lever et de se présenter. J'ai été, encore une fois, étonnée de la présence des français (nous étions dans une église presbyterienne un peu perdue). Il y a ensuite eu des chants entraînants (bien plus joyeux que ceux des rares messes catholiques auxquelles j'ai pu assister. no offense). Nous avons même écouté la prière de la révérende, qui a beaucoup parlé de bénédiction, de partage, et du Népal aussi, même si je n'ai pas tout retenu. 
Tous les gens étaient adorables, et ce qui a été incroyable pour Irshana et moi, c'est qu'au lieu de rester spectatrices (nous étions venues pour assister à un gospel), et bien nous nous sommes retrouver à faire partie de la cérémonie, nous y avons vraiment pris part. Après les chants, quelques femmes de la chorale sont venues nous parler, nous demander depuis combien de temps nous étions à New York, etc... Cette messe, c'était finalement comme un immense salon de thé religieux. Bon, sauf qu'il n'y avait pas de thé mais de l'eau bénite. Ca existe, le thé béni ?
Bref, nous sommes restées jusqu'à la fin.

Après cela, nous étions d'une excellente humeur, toutes joyeuses (les enfants, c'est cela le réel pouvoir de Dieu) et avons décidé de louer des vélos pour se promener un peu dans Brooklyn. C'était une bonne idée dans la mesure ou c'était mon dernier jour, nous n'avions pas du temps illimité mais voulions quand même voir Brooklyn. Mais il faisait très chaud, très humide, et très lourd. En pantalon, ce fut la balade à vélo la plus épuisante de ma vie. Nous avons pédalé presque deux heures à travers le sud de Brooklyn, jusqu'à arriver au bord de l'eau, nous offrant une énième vue sur Manhattan.

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Etant donné que nous avions pris un pass à 45$ comprenant le MoMA et l'ascension au Top of the Rock, nous nous sommes dirigées là-bas.

Le Top of the Rock, c'est le nom qui est donné au sommet du GE Building (appartenant au Rockefeller Center). Avant mon départ, j'avais décidé que pour une vue de New York, je monterai au Top of the Rock et pas à l'Empire State Building. La première raison étant que évidemment, depuis l'Empire State Building, bah on ne peut pas voir l'Empire State Building. De puis, le Top of the Rock offre une vue imprenable sur Central Park. Et enfin, L'empire State, c'est 2 à 3h de queue. 
J'ai été ravie de mon choix. C'est vrai qu'il y avait beaucoup de pollution ce jour-là, alors même au coucher du soleil, tout était brumeux. Mais ça restait incroyable.

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Et ainsi s'achevait ma 4ème journée à New York.
Ma visite me laissera un excellent souvenir. C'était la première fois que je voyageais seule (bon, si on oublie le Canada ce qui n'est tout de même pas trop oubliable...) et la liberté que cela offre est géniale. C'est vrai qu'on peut se sentir un peu seul, mais dans mon cas, j'ai pu retrouver Irshana à quelques moments, tout en restant séparées (il y a des choses que je voulais voir et pas elle, et inversement) donc c'était quand même une expérience nouvelle.
Pour conclure, je dirais que la principale différence entre Toronto et New York, c'est l'ambiance stressante. Je veux dire, New York est magnifique, incroyable (d'ailleurs je ne m'attendais pas à ce que la ville soit belle), mais bon sang, qu'est-ce que c'est bruyant et stressant. Même Central Park est bruyant. 
Cela n'empêchera pas que j'en garde un superbe souvenir. Je suis tout de même assez contente parce qu'en 4 jours, j'ai réussi à faire toutes les principales attractions, alors que j'ai pourtant pris mon temps. C'est peut-être ça aussi, de voyager seule.

 

New York Facts ;

1) J'ai appris à aimer les hot-dogs. Pas vraiment le choix, quand dans la rue il y a plus de vendeurs de hot dogs que d'habitants.

2) Dans le métro, j'ai vu un mec habillé d'un jogging, sweat à capuche, bon allez disons le clairement : habillé comme une racaille. Mais il n'avait pas de sacoche Addidas. Non, non, Monsieur avait un petit sac Ladurée. Et là, j'ai salivé, parce que ça fait un an que je n'ai pas mangé de macarons Ladurée alors qu'il y en a à New York.

3) Je déteste officielement les dollars américains. TOUS les billets sont les mêmes, seul le chiffre change. Et le fait que l'on rende la monnaie en billets de 1, je ne m'y habitue pas. Alors OUI, je préfère de loin nos bons vieux billets canadiens, même s'ils ressemblent à s'y méprendre aux billets de Monopoly.

4) C'est tellement facile de rencontrer des gens à New York. En voyageant seule, j'avais peur de ressentir un peu la solitude. Mais finalement, dès que je me sentais un poil seule, je pouvais commencer à taper la discute avec quelqu'un dans la rue, ou sur un banc, quand ce n'était pas l'inverse.

5) Et une de ces personnes que j'ai rencontrées m'a bien fait rire. Quand j'ai dit que j'étais française, il m'a répondu mot pour mot : "T'es sûre que t'es française ? Parce que t'as l'air sympa !".
Ah la là. Amis français, bougeons-nous un peu pour changer cette réputation de snobs qui nous colle à la peau lorsqu'on voyage !

Bonus : Momo sur les écrans de Times Square

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Commentaires
L
J'ai un gros kif pour le cowboy testostérone, dénudé, chapeauté et instrumentalisé : un concentré d'Amérique, quoi!
L
une ambassade est toujours dans la capitale, jusqu'à preuve du contraire NY n'est pas la capitale !!! lol<br /> <br /> Sinon tes photos sont hyper hyper canon !!!<br /> <br /> big big kiss<br /> <br /> la sultane
C
Quand est ce qu'on y va enseeembleee?????????!!!!!!!
One Year in Toronto
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