Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
One Year in Toronto
22 mars 2015

Ski printanier

Hello hello !
Hier, c'était le premier jour du printemps. Et c'est bien connu, au printemps, les températures remontent, les fleurs apparaissent et on commence à lézarder en terrasse. Donc, j'ai décidé d'aller skier. Logique canadienne.

Avec Beatriz, Fernando et Ahmed, nous avons décidé d'aller à Snow Valley, qui se situe à 1h de Toronto (royal !). Après un réveil un peu difficile à 6h du mat un samedi matin (j'ai eu quelques désaccords avec mon réveil, comprenez-vous, mais on commence à régler nos problèmes petit à petit), je les ai rejoint à la station de métro d'Eglinton. Nous avons attendu le bus, et attendu, quand quelqu'un nous a finalement dit que c'était le bus jaune scolaire sur la droite. Au début, on s'est dit "waouh ! On va aller dans un yellow bus, comme des vrais ricains !". Hé bien maintenant je plains ces pauvres enfants qui doivent se cogner ce bus tous les matins. Premièrement, il empeste. Vraiment. J'ignore ce que c'est, peut-être les sièges, je n'en sais rien, mais OUI, les yellow buses PUENT littéralement. Deuxièmement, c'est le bus le plus inconfortable que j'ai eu l'occasion d'expérimenter (et pourtant j'ai passé un an à prendre la ligne 13 du métro parisien). Les sièges sont très hauts (impossible de parler à quelqu'un sans devoir se désartibuler volontairement et tenter de se mettre sur la pointe des pieds, spécialement quand on fait moins d'1m60), et les dossiers sont terriblement droits, ce qui m'a donné un mal de dos parfait pour commencer une journée au ski.

Autant dire qu'en arrivant à la station, j'étais déjà courbaturée. Nous sommes donc allées louer nos équipements (by the way je tiens à préciser que pour 94$ (=68€), était compris le trajet de Toronto à Snow Valley, la location de skis, chaussures de ski, casque, 1h de leçon pour ceux qui voulaient et un accès illimité à tous les télésièges de la station toute la journée), et s'est ensuite suivi une séance de photo pour Beatriz la vénézuélienne qui a découvert les joies du ski et dont la famille avait commandé au moins 8654568 photos de cette expérience inédite.

La matinée a été... pourrie niveau météo. Pas si froid, mais neigeux, et très, très venteux. Pas besoin de patiner pour arriver quelque part, le vent s'en chargeait. A midi, nous sommes allés manger au "Chalet souisse" (comprenez "châlet suisse"), et ça m'a fait mal au coeur de voir "burgers, fries, chips" au lieu de "tartiflette, fondue, raclette". Vraiment. Mais bon, on s'habitue à tout avec le temps... (ce qui ne m'empêchera pas à mon retour en France de manger la plus grosse tartiflette possible). 

Et vers 13h, le temps s'est éclairci. La neige a presque cessé, ne délivrant que des minuscules flocons qui au soleil, ressemblaient plus à des paillettes, et le soleil, donc, a sorti le bout de son nez. Il y avait quand même des nuages, ce qui ne nous laissait que de petits éclaircies, mais ce n'était pas plus mal car PERSONNE n'avait de lunettes de soleil. 

J'ai passé le début de l'après-midi à m'occuper de Beatriz qui arrivait à s'arrêter sur le côté en parallèle sans problème, mais était juste incapable de s'arrêter en chasse-neige. Où est la logique s'il vous plaît ? D'ailleurs, le chasse-neige s'appelle ici "pizza". Il faut croire que les canadiens qui ont découvert le ski ont d'abord remarqué que la technique de freinage du chasse-neige ressemblait à une part de pizza. Et après on s'étonne que je bouffe comme Pierre Mendès depuis que je suis au Canada. Non mais franchement...
J'ai donc donné des "cours" de ski à Beatriz (parce que oui, tout le monde sait que je suis la meilleure skieuse de France, c'est bien connu). Et aujourd'hui, j'ai reçu des milliers de merci de la part de sa mère et son père. Apparemment, elle leur a dit que j'étais la "meilleure professeur" et que je skiais "comme une pro". Note : Il faudrait que je pense à lui montrer à quoi ressemble un vrai skieur...

Lorsque j'ai senti que Beatriz était plus à l'aise sur la piste et pouvait se débrouiller seule, j'ai commencé à vraiment m'éclater et foncer un peu partout (la station était vraiment vide comparé aux Alpes), et c'était un réel plaisir. Mais je crois que les canadiens ont un problème au niveau de l'évaluation des difficultés. Alors que la piste verte, ouverte aux débutants, était vraiment dure au début pour des gens qui n'ont jamais skié auparavant, la piste noire que j'ai tenté de descendre faite, s'apparentait plus à une rouge (et pour être une vraie trouillarde du ski, je sais de quoi je parle... je n'aurais jamais tenté une noire dans les Alpes haha). Mais c'est resté une très bonne journée. 
J'avais vraiment oublié à quel point j'aimais le ski, et même si ça manquait de raclette, j'ai passé une excellente journée en ce début de printemps.

Nous sommes rentrés à Toronto épuisés physiquement (étant donné qu'on devait s'arrêter à 16h, avec Fernando on a dû speeder et descendre 4 pistes différentes en quinze minutes), mais ravis. Vraiment ravis.

 

DSC00145

DSC00147

DSC00155

DSC00161

DSC00173

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
One Year in Toronto
Publicité
Archives
Publicité