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One Year in Toronto
9 septembre 2014

Toronto bipolaire

Toronto a véritablement deux faces : à la fois calme, quiet, et énergique. Cette ville vit vraiment, tout bouge en permanence et pourtant on se sent serein. Quand je me balade dans le centre-ville, je suis prise au milieu des gratte-ciels, des grandes avenues, mais je me sens bien. Les gens sont vivants et ne paraissent pas stressés le moins du monde. C'est ce que j'apprécie : ce double visage. Je me demande si le reste du Canada (du moins, les grandes villes), sont comme ça. A la fois reposantes et dynamiques. 

 

Hier, j'ai commencé les cours d'anglais. Quand on m'a dit que j'étais dans le niveau le plus haut, ma tête ressemblait plus ou moins à ça : 

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Je me suis clairement dit "Ok, je ne vais RIEN comprendre, ils seront tous fluents, je vais m'enterrer, salut !".
Mais finalement, je n'ai eu aucun souci, au contraire, je me sentais super bien. Du même niveau que les autres. Le professeur qui s'occupe de ma classe s'appelle Edward, il a la cinquantaine et une très forte ressemblance avec Steve Jobs. Je suis sûre qu'ils sont de la même famille. Je vous promets, d'ici la fin du mois j'essaye d'avoir une photo de lui, vous jugerez par vous-même.
En tout cas, il est vraiment génial. Détendu, amusant, sympathique. Canadien, quoi. D'ailleurs, il est le premier à relever les clichés de son pays, notamment l'image du canadien qui ne sait pas décider ; un peu oui, un peu non. La mimique qui a accompagnée cette remarque était extrêmement drôle... Bref, nous parlons beaucoup, il nous fait lire des articles, relève avec nous des mots, nous les explique. Je le trouvais vraiment super, jusqu'à ce qu'on passe trente minutes sur le verbe "to get". Après ça, je l'ai trouvé nettement moins sympa.

Dans ma classe, nous sommes cinq (enfin, sept depuis aujourd'hui). Deux mexicaines, Regina et Veronica, deux russes, lui s'appelle Vlad et elle Ekaterina (prononcez "yékatirinaaa"), un italien qui demande à ce qu'on l'appelle Andrew (son vrai nom étant Andrea) et enfin, un sud-coréen qui s'appelle Suenghong (ou Senguhong. Ou Singhong. A moins que ce ne soit Suenhong ?). On s'entend tous bien. Les mexicaines parlent anglais entre elles (l'école interdisant de parler dans notre langue natale... c'est dur mdr), les deux russes ne se parlent pas du tout, et le coréen parle beaucoup. Mais vraiment beaucoup. Vous me trouvez bavarde ? Allez taper la causette avec Suenhong/Senghuong/Singhong.

Petite anecdote sur le coréen (je l'appelerai comme ça désormais) : il va au Starbucks tous les jours. Comme vous le savez sans doute, au moment de passer la commande on donne notre nom, afin que le vendeur l'écrive sur la "tasse". Vous vous doutez bien que déjà que les canadiens ont du mal à prononcer "Morgane" (oui, le "e" de la fin les perturbe), alors le nom typique coréen ce n'est même pas la peine d'essayer. Pour cela, notre ami asiatique a développé une technique : il change de nom tous les jours. Un coup Steven, un coup Tim... d'ailleurs, ce midi il est arrivé à l'école en riant, nous expliquant que la vendeuse l'avait reconnu et lui avait demandé si la semaine dernière il ne s'appelait pas Ian... inutile de vous dire que pour le coup, tout le monde a bien rit. 

 

Je sais que j'ai dit lors de mon article précédent que je ne parlerai plus de bouffe, mais désolée, c'est plus fort que moi. En effet, j'ai découvert cet après-midi les chocolats Carnaby et il faut absolument que je vous fasse part de cette incroyable découverte culinaire. Ce sont des "mini coupes" (ils appellent ça ainsi) de beurre de cacahuète, enrobés de chocolat au lait. Yummy !

Ma nouvelle addiction

 

 

 

Et pour conclure cet article sur une note fun, voici ce qu'on peut croiser d'étrange à Toronto :

 

Après Un Indien dans la ville, voici Un tracteur dans la ville. A méditer !

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